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L'IMAGINAIRE AU POUVOIR LA MUSIQUE EST DANSE Vidéos

Sens dessus dessous…

Mon cheminement de spectateur est jalonné de rencontres. «Question de Danse», festival proposé par le chorégraphe Michel Kelemenis à Marseille, est un rendez-vous annuel où des artistes présentent une étape de création et acceptent de la mettre en dialogue avec le public. C’est probablement l’une des rares manifestations à poser la rencontre comme un enjeu dans une programmation.

Alexandre de la Caffinière présente «Sens fiction». Avec deux danseurs (troublants Anaïs Lheureux et Julien Gaillac), il a composé une œuvre délicate au croisement de la musique électronique et d’une scénographie numérique. Ce soir, toute son équipe est là pour signifier une création en co-construction. Cela se voit et s’entend dans un propos qui m’embarque dans une aventure audacieuse et fragile, comme toute prise de risque. Tandis que le paysage chorégraphique est saturé de musiques chaotiques et de vidéos conceptuelles, Alexandre de la Caffinière fait un tout autre pari: celui d’un environnement numérique au service de la danse, pour des corps en mutation, vers la métamorphose d’une relation duelle.

Dès le premier tableau, des pixels multicolores se projettent sur des corps en position fœtale: l’imaginaire numérique les sculpte et évite de les transformer en concept futile et terrifiant! Cet instant offert est beau, sensible, mais trop vite disparu. Chacun se relève et ouvre la perspective pour entrer dans une profondeur de mouvements. C’est ainsi que se déploie sous nos yeux un paysage sensoriel en plusieurs dimensions pour qu’une relation sensuelle englobe le spectateur, auteur de son désir! Chaque danseur creuse le sol à la recherche des racines pour s’élever et s’inscrire dans des liens rhizomiques. Tout un environnement minéral accompagne cette transformation d’autant plus que chaque tableau est ponctué d’un étrange jeu de lumières qui amplifie l’apparition et la disparition.Ces mouvements parfois néo-classiques s’ouvrent pour relier les visions créatives de ce collectif d’artistes dans un tout, une terre du vivant qu’il me tarde de contempler, une fois l’œuvre achevée (en février 2013). La danse permet aux corps d’être de chair et de sens et célèbre le vivant, emporté par une musique et des images vidéos qui ne prennent jamais le pouvoir. “Sens fiction” est une chorégraphie de la puissance qui multiplie l’espace scénique pour y accueillir l’imaginaire du spectateur!

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Pour février 2013, je perçois déjà une fresque, où des faunes se perdraient lors d’une après-midi nocturne pour s’éveiller dans une nuit éclairée par nos imaginaires pixélisés…

Pascal Bély – Le Tadorne.

« Sens fiction » d’Alexandre de la Caffinière ; étape de création présentée à « Question de Danse » à Klap, Maison pour la Danse, Marseille, le 26 octobre 2012. A voir les 16 et 17 février 2013 à la Maison des Pratiques Amateurs à Paris.

Crédit photo : (c) C. Bailly / Cosmos

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LA MUSIQUE EST DANSE OEUVRES MAJEURES Vidéos

Avec Maud le Pladec, la musique a du corps.

Combien d’oeuvres de danse contemporaine considèrent la musique comme fond sonore pour chasser un silence pourtant vecteur de sens ? Ce soir, il en va tout autrement. Trois interprètes ne dansent pas sur une musique. C’est la musique qui chorégraphie  leur corps. Je joue avec les mots? Probablement, mais c’est la première image qui émerge à l’issue de «Professor/Live» de Maud le Pladec avec l’ensemble musical Ictus. Cinquante minutes euphorisantes, énergisantes, palpitantes où mon corps a eu quelques difficultés à contrôler mes pulsations rock’embolesques. Comment est-ce possible que trois danseurs soient à ce point si virtuoses pour restituer avec humour et présence, le rock électronique et symphonique du compositeur Fausto Romitelli

«Professor/live» est une succession de trois «leçons», trois chapitres ouverts où j’ai plongé, où mon corps a littéralement interagi à ce croisement musique-danse comme si de ma place, j’animais cette articulation. Rarement une danse ne m’a à ce point accueilli comme un mélomane en puissance et je le dois en grande partie au solo époustouflant de Julien Gallée Ferré qui a su m’apprivoiser. À le voir approcher cette musique si fluide qui lui échappe des doigts, je m’étonne d’entrer si facilement dans la partition. Tandis quel’ensemble Ictus est derrière le rideau noir, ses membres sont instruments, son corps est orchestre. Je le suis du regard tandis qu’il occupe l’espace là où le son ne va pas. Tel un centre de gravité, la musique déséquilibrée trouve son point G à partir d’une chorégraphie si virtuose qu’elle pourrait orchestrer les ressentis des spectateurs ! Il laisse entrevoir un filet de lumière d’où je devine l’ensemble Ictus: ce geste d’une belle élégance me signifie la bonne distance du danseur en maître des lieux. Julien Gallée Ferré devient à son tour musicien, au sens propre comme au sens figuré, alors qu’il intégre l’orchestre pour amplifier les vibrations de son corps avec une basse. Le danseur se permet tout et cette liberté est totalement jouissive. Mais je n’ai encore rien vu, rien entendu tandis que deux complices le rejoignent pour jouer au chat et à la souris, entre chien et loup.

On les croirait frères, telles des cellules d’un même corps qui entreraient en collision pour créer l’illusion d’une partition fraternelle. À ce jeu là, l’univers de la bande dessinée s’invite pour ajouter à la chorégraphie de Maud le Pladec, sa part d’ombres et de lumières, d’apparitions et de disparitions. N’est-ce pas cela la musique ? Je me surprends à me voir jouer avec eux, très à l’écoute de leur musicalité. Je lâche prise. Je suis “multiprises”.

Tandis que la musique se fait plus oppressante, nos danseurs ralentissent leurs gestes. De l’effroi, à la peur, à la catastrophe, la bouche est trombone, les lèvres sont violon. Nos ressentis sont notes et le groupe est la partition musicale de nos métamorphoses. Derrière eux, le rideau de scène  s’ouvre et se ferme, se  découvre et recouvre tel un voile pudique posé sur nos symphonies imaginaires. Couchés ou debout, leurs corps respirent la musique jusqu’au moment fatal où de nouveau seul, Julien Gallée Ferré nous invite à divaguer avec nos fantômes. La ligne a été franchie. La musique se perd dans l’inconscient. Elle est langage.

Ils peuvent revenir vers nous. Alignés, nos danseurs jonglent avec les notes et propagent pour démultiplier les sons puis peu à peu, ils s’entrechoquent, s’articulent. La chorégraphie crée la partition des corps-musiques: nous voici au-delà de l’imaginable, assistant à la création d’une symphonie où les corps orchestrent la vie et la mort, le conscient et l’inconscient, le  geste et le mouvement.

Nous sommes les enfants du rock.

Mortel(s).

Pascal Bély, Le Tadorne.

« Professor / Live » chorégraphie de Maud le Pladec avec l’Ensemble Ictus au Théâtre de la Criée de Marseille le 15 mai 2012 dans le cadre du Festival « Les musiques ».

Maud le Pladec sur le Tadorne à propos de “Poetry“.

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LA MUSIQUE EST DANSE LE GROUPE EN DANSE OEUVRES MAJEURES Vidéos

Emanuel Gat à Paris du 2 au 6 avril 2013.

Ce soir, j’ai envie de ressentir le groupe. Certains chorégraphes sont uniques à nous donner leur visée du collectif, au-delà des discours lénifiants des entraineurs sportifs ou des images massives véhiculées par les médias. Mon besoin est d’autant plus fort que les solos de danse se multiplient depuis quelques temps sur les scènes de France.

Alors que les outils de communication nous isolent un peu plus, il nous faut retrouver la vision du groupe, entité psychique où l’individu participe au tout. Nous pouvons nous appuyer sur Emanuel Gat et sa création chorégraphique et musicale, «Brilliant Corners». Ils sont dix. Trois femmes, cinq hommes aux couleurs du monde, comme dans une publicité pour Benetton. Dix pour explorer la musique (plutôt compliquée) composée par Emanuel Gat («constituée de centaine d’extraits musicaux tirés de sources diverses qui sont ensuite soumis à un lent processus de manipulations, d’interactions et d’influence réciproque»). Autant dire que cela fait du bien quand elle s’arrête. Car le propos artistique est honnêtement ailleurs: dans cette phrase extraite de la feuille de salle, nous pourrions aisément substituer le mot «danse» à «musique» tant le travail chorégraphique d’Emanuel Gat est extraordinaire.

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Rarement, je n’ai ressenti, avec une telle précision, la complexité des mouvements vers le collectif. Il y a cette mise en espace, symbolisé par un carré lumineux, où les corps apparaissent et disparaissent sans que pour autant la danse ne s’arrête dès qu’un danseur est plongé dans le noir. Par ce jeu d’ombres et de lumières, elle donne son épaisseur au groupe où l’espace est son contenant. À les voir alignés contre le mur pendant les solos ou les duos, je comprends vite que cette posture fait partie du jeu : ils observent ce qu’il se danse pour mieux revenir et amplifier le propos. Celui-ci est limpide: la diversité est le moteur du groupe, vecteur du sens. Chacun explore jusqu’au bout une fraction de mouvement et provoque le déplacement d’un vol d’hirondelles. A l’image des communautés sur internet, le groupe se déplace pour amplifier la relation horizontale et s’approprier de nouveaux territoires. Le collectif relie les fragments et avance jusqu’à produire la lumière du spectacle ! Magnifique !

À les voir s’engager dans de multiples mouvements et gestes, ils mettent en jeu mes désirs de danse. Je vais et je viens sur leur territoire qui devient peu à peu le mien. D’autant plus, qu’ils n’imposent jamais : le mouvement de l’un vise toujours l’unité. Il se nourrit d’arrêts (pour sculpter l’inconscient groupal), voire de quelques fractures pour respirer.  Dans «Brilliant Corners», je me sens libre. Comme eux. Dans le respect du geste, d’où qu’il vienne. Et l’unisson, n’est pas fusion, encore moins la communion. Quand ils se resserrent les uns contre les autres, je ressens la force des valeurs de solidarité, où la créativité fait cohésion, où la confiance est affaire de fond et de forme. D’autant plus qu’ils doivent muter dans un  espace musical qui fragmente plus qui ne relit. Je perçois parfois qu’ils expérimentent comme si Emanuel Gat leur disait: «Je garde votre tentative, même inaboutie. Mais qu’importe, elle participe au cheminement».

Très honnêtement, j’ai quelquefois lâché, notamment lors des solos (un ou deux suffisait), trop démonstratifs. Emanuel Gat a-t-il encore à nous prouver quelque chose? Sa virtuosité suffit alors que résonne le «Nacht und Träume» de Schubert! Ce moment est sublime (à la 5ème minute de la vidéo): le groupe semble occuper la place d’une ville et provoque mon vertige. Je n’ai jamais vu le lien social chorégraphié de cette façon.

Et quand arrive le dernier mouvement, tel un point-virgule déterminé, je sais qu’il me revient de poursuivre la phrase…

Tel un infatigable témoin de danse, je signifie à tous et à chacun que «Brilliant Corners» m’a littéralement bouleversé.

Ils étaient dix. L’horizon est “onzième.
Pascal Bély, Le Tadorne
«Brilliant Corners » d’Emanuel Gat au Pavillon Noir d’Aix en Provence du 22 au 25 février 2012. Au Théâtre de la Ville de Paris du 2 au 6 avril 2013.

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LA MUSIQUE EST DANSE LE GROUPE EN DANSE

« Poetry » de Maud Le Pladec : en corps sonores, nos traces enfances font «Rock».

Assis, dos à nous, ils semblent contenir, sagement, le bouillonnement qui les lancerait volontiers vers l’homme qui fait musique, assis, lui, face à nous. 

Ils m’apparaissent comme deux enfants, face à une boite à image, comme “robotiques”, bien sages, qui tenteraient de jouer avec les limites d’un «autorisé» pour pouvoir, malgré tout, lancer leur corps dans la «pagaille» qu’ouvre en eux le son. Ils sont comme des «petits» qui doseraient leur bouillonnement pour ne pas risquer de se faire «arrêter» par des adultes trop normés qui auraient «oubliés» les «pulsions, pulsations» des accents rock que porte le corps. 
Ils jouent comme à «Un, deux, trois, soleil» au rythme saccadé des notes qui habitent et habillent leurs gestes, ils entrent dans la musique comme à leurs corps défendus…«Let the sun shine?» 
Jouer, pour explorer les bornes d’être en vie…
Bouge, bouge. Encore, encore. Arrête, arrête. Non…Non ! Stop. 
Ils se lèvent, rangent les chaises et le son prend l’espace pour s’immiscer partout. L’homme musique se fond avec eux en une offrande tribale aux sonorités incorporées. 
Donne le son, donne le son….Donne le corps, donne le corps…
Ils sont complices et ils ne le sont pas ; ils sont proches et ils ne le sont pas, ils sont ensemble, simplement ensemble à jouer en partage la traversée d’un son. 
Leur être des jeux d’enfance retrouve vie par la musique et le son prend racine dans les traces enfantines, les notes relient. Ils s’offrent complices à la partition et s’autorisent, en mouvements libérés, le droit à un endroit de corps en espace vibratoire, singulièrement singulier et pourtant si proche et partagé…
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Un…
Y’a une guitare. Je m’y colle.
Deux…
C’est mon corps. Et ce n’est pas mon corps.
Trois…
Do, ré, mi, fa, sol, la, si? do? Tournent nos rondes enfantines, et viendront s’y poser les oiseaux? 
Soleil !
Au final, une «poéterie» pour un et un qui ferait trois. May be? En corps sonores?
Pour le geste, pour le son, pour les mots, pour le tout, pour le reste…
Moove it again, Professor, and good trip.
«We will, we will, rock you”, Comme une «toune qui groove».
Bernard Gaurier, Le Tadorne
« Poetry » de Maud Le Pladec, Festival Mettre en Scène à Rennes du 3 au 5 novembre
Tournée : TU Nantes le 23/01/12
Ne pas manquer sa première pièce « Professor » 15/05/12 Friche Belle de Mai Marseille
Le diptyque « Professor » + « Poetry » Nouveau Théatre Montreuil Décembre 2012.
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LA MUSIQUE EST DANSE LE GROUPE EN DANSE Vidéos

Au Festival de Marseille, la danse K.O. debout.

C’est le premier rendez-vous de la 15ème édition du Festival des Arts Multiples de Marseille dans ce lieu symbolique, la Salle Vallier, si bien imagé par Apolline Quintrand , la directrice: “Dédiée à la boxe, au sport, aux combats politiques, temple des grands concerts rock/pop et de la danse dans les années 80, la Salle Vallier affiche deux messages, l’un venu du ring: se relever très vite quand on tombe, le second inhérent à la scène : transformer en de nouvelles arborescences des contraintes à répétition”. Je découvre le cadre et l’ambiance plutôt conviviale, à l’image des théâtres bruxellois pendant le KunstenFestivalDesArts. Cette atmosphère n’est pas sans influence sur le spectateur, prêt à entrer en résonance avec la danse, en confiance, avec ces danseurs “fous” et ces chorégraphes qui jouent de nos imaginaires.

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Ce soir, c’est la Canadienne Ginette Laurin qui, avec “La vie qui bat”, affronte sa première rencontre avec le public marseillais! Neuf danseurs et pas moins de douze chanteurs et musiciens de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée pour jouer en continu la partition répétitive et envoûtante de Steve Reich. La métaphore du ring s’avère alors passionnante: comment la musique se laisse-t-elle explorer pour vivre sa métamorphose tandis qu’un chef d’orchestre et qu’un chorégraphe mouvemente?

Les voilà qui arrivent pas à pas, de derrière de grandes lamelles en plastique (les coulisses seraient-elles l’entrepôt de notre société de consommation?) avec leurs cheveux rouges et roux qui créent la filiation, leurs vêtements gris et chauds qui les étouffent en ce mois de juin et leurs chaussures noires qui les plombent au sol. À première vue, ils ne paraissent pas très légers, alourdis par le poids d’une charge, en total décalage avec un tempo africain inspiré par l’expérience de Reich au Ghana.

Le combat peut commencer. Sans qu’elle n’épouse la musique, la danse va l’explorer en convoquant la poésie, omniprésente, pour créer tout à la fois le désordre et la précision. En détachant parfois un danseur du groupe, Ginette Laurin nous offre l’opportunité d’entrer seul dans la musique, pour isoler certaines notes et ressentir  autrement le mouvement dansé. Le groupe peut continuer en fond de scène, il ne nous perd pas. Entre Reich et Laurin, il y a  comme du coton afin que les corps ne se fracassent pas sur ce tempo endiablé et ensorcelant. Les chaussures amortissent les sons et évitent que les mouvements partent en “live”. Le temps de l’écoute s’installe peu à peu pour que le corps du spectateur soit en éveil permanent tout en lui offrant des espaces pour contempler sans scruter.

Progressivement, la danse nous aide à poser notre regard sur le mouvement là où il nous est imposé, tant de fois ailleurs. Elle s’ouvre même au langage des signes, à la danse classique, à des cadences du corps social qui amplifient le son (sens) de la poésie.  Ici, les duos explorent le lien sans tomber dans la fusion, le groupe danse le lâcher-prise sans se laisser aller. Ensemble, ils prolongent la musique: ça porte et ça vous déporte! On finit par être impressionné par cette danse de l’amorti alors que la musique intensifie le chaos, que la lumière accompagne plus qu’elle n’éclaire un espace profondément habité.

Alors que le groupe contient la musique pour nous la restituer moins répétitive, nous voilà emportés par cette danse de l’égarement. Tandis que la fin approche, je me sens plongé dans un liquide amniotique et rêve de les voir nus, débarrassés de leurs déguisements, pour que le corps musical me déplace. Au loin.

K.O couché.

Pascal Bély  – www.festivalier.net

“La vie qui bat” de Ginette Laurin a été jouée les 17 et 18 juin 2010 dans le cadre du Festival de Danse et des Arts Multiples de Marseille.

Crédit photo: © Guy Borremans.