Il n’y a pas de hasard, il y a des rendez-vous, celui ci était pris à 20H33, « Bordeaux », un petit théâtre écrin propice à se blottir à une centaine pour retrouver, enfin, dans les « jeux des regards » votre voix si belle à l’oreille et à l’âme…
20H33 pile, on ne plaisante pas avec les rendez-vous d’amour, le rideau s’écarte côté cour et vous entrez en scène dans une douce lumière…
Bonsoir Isabelle… quel Bonheur de vous revoir. L’attente a été longue mais l’émotion est là intacte, le temps n’a rien griffé, la dévoreuse mémoire n’a eu raison ni de vos mots ni de vos couleurs. Et ce soir, en cadeau de retrouvailles, juste vous, nous et votre guitare.
Isabelle, vous nous avez écrit un jour sur papier d’harmonie pour pouvoir nous « dire des mots très tendres, des mots comme l’on n’en dit plus ». Depuis, nous ne nous lassons pas de ces « films noirs » qu’on se déroule jusqu’à « plus d’heure » dans notre « orange bleue ». Certes on a pris quelques « coups de froid » et plus ou moins « trois kilos », le « chocolat brun » est tellement propice au « matin bleu »… mais « L’air marin » a toujours eu raison des « mouches ». Certains soirs, on traîne un peu tard au « Tequila bar » pour éviter la « déconfiture », on sort alors la « Chevrolet Impala » pour une ballade avec « Nanihi » dans les petits « matins des grandes villes ».
« La dame au renard » pianote toujours sa « différence » près des vespasiennes, mais elle trompe aujourd’hui « les bleus » et le « coup de blues » lovée dans son « duvet gris ». « Comme de la porcelaine » on est toujours un brin fragile mais « sans défaut apparent ». On glisse parfois « des mots étranges » dans une « belle histoire d’amour » qui vire alors au « ramponeau calypso ». « L’homme à l’imper » ballade en douce son « maso blues » « de Dédé à Mimi » tout en traquant les « stars fantômes » du « Shangaî Palace » à la lueur d’un « briquet tempête ». Pour des « bisbilles » on fonce « dans le mou » pour aller retrouver le temps où « la bouche de Gregory Peck » nous laissait le « souffle en l’air ». Qu’importe, « l’enfance » et ses « nuages blancs » nous garde encore « les mains au chaud »…
Cher lecteur, vous ne connaissez pas… par ici …choisissez un album, un titre et ouvrez vos oreilles à coeur… Vous connaissez…., alors « Tadornez » vos programmateurs préférés pour qu’ils vous offrent ce magique cadeau d’une parenthèse enchantée.
En attendant, foncez hors-pistes avec elle! « Amoureuse de vous » elle vous ouvrira les portes de « Méroé » !
Bernard Gaurier – www.festivalier.net
C’était Isabelle MAYEREAU à BORDEAUX les 6, 7 et 8 mai 20H33 à l’Onyx.
L’album Hors pistes (octobre 2009) est édité chez « Chant du monde ».