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FESTIVAL D'AVIGNON

Festival Off d’Avignon/ Les recommandations du Tadorne.

Quelques coups de coeur sur le Festival « Off » d’Avignon :
Laurent Bourbousson, contributeur du Tadorne et amateur d’un théâtre engagé, humaniste, a vu et aimé :
1- «
Le bonheur de la tomate» mise en scène par Marie Pagès au Théâtre “Le Ring”
2- «
Petit-déjeuner orageux un soir de carnaval » de et par Eno Krojanker et Hervé Piron au Théâtre des Doms
3- «
Le mois de Marie» mis en scène par Fréderic Garbe pour “L’autre compagnie” au Théâtre des Halles.
4- “
Le jour où Nina Simone a cessé de chanter de Darina Al Joundi au Théâtre des Halles.
5- “
Je veux qu’on me parle – voyage en pays Calaferte” d’Alain Timar au Théâtre des Halles.

Romain, fidèle lecteur, nous recommande la programmation de « La Manufacture » qui s’inscrit selon lui dans « une véritable démarche de valorisation de la création » dont :
1- « Récits de Bain » par Marielle Rémy et Guillaume Servely.
2- « La mort du Roi Tsongor » par Laurent Gaudé.
Romain nous recommande également « Le diable en partage », pièce de Fabrice Melquiot jouée par la Compagnie HoCemo au
Théâtre Golovine.

De son côté, Yann, su site « Un air de Théâtre » nous recommande à La Manufacture «Borges Vs Goya» de Rodrigo Garcia par la Compagnie Akté.

Emmanuel nous écrit:

J’ai été voir « le rêve d’un homme ridicule » de Dostoïevsky à 23 heures au théâtre du Roi René, joué par la comagnie les Théâtronautes, c’est un très bon spectacle. Le comédien Fabrice Lebert a eu l’élégance de condenser en cinquante minutes le cheminement de cet homme qui renonce à se suicider après l’intervention d’une petite fille et d’un songe intrigant. C’est joué face public, projeté avec une grande intelligence de la parole. Comme il y a beaucoup de jeunes comédiens dans le OFF, en voila un qui a les épaules pour aborder un thème profond sans sombrer ni le masquer par une légèreté faussement empruntée. C’est peut-être parce qu’il semble bon danseur en certains endroits du spectacle, que son art de l’équilibre s’applique également à sa manière de jouer.

A noter l’atmosphère poétique de ce lieu, chapelle déglinguée qui sert toute l’année aux apprentis restaurateurs de tableaux anciens à s’exercer : enduits grattés, stucs, plâtres.

Pour ma part, je vous conseille d’aller voir à Présence Pasteur, «Je suis Adolf Eichman» par Jari Juutinen et “”Domestic Flight” de la Compagnie de Christophe Haleb au Théâtre des Hivernales.

A lire aussi les conseils de Martine Silber, journaliste au Monde, sur son blog.

Vous aussi, vous pouvez envoyer vos recommandations (argumentées !).
A bientôt.

Pascal Bély

www.festivalier.net