Je file à La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. J’adore ce lieu, propice à la réflexion et à la culture. Je m’arrête à la librairie. Les ouvrages d’Olivier Py sont en bonne place mais je n’achète rien…comme si Jan Decorte m’influençait sur ce choix littéraire ! Ne me demandez pas pourquoi, j’ai rendez-vous avec ma psychanalyste mardi !
« Le cas de Sophie K. » débute avec un décor minimaliste (un piano, des ordinateurs et un canapé). Jean- François Pêyret et Luc Steels ont voulu nous raconter l’histoire de la mathématicienne, romancière, critique dramatique et révolutionnaire féministe Sophie Kovalevskaïa. La mise en scène est incroyablement raffinée : la projection d’images en direct par l’utilisation d’une caméra vidéo puis numérique nous permet d’appréhender toute la complexité du personnage de Sophie K à travers 3 comédiennes, dont Nathalie Richard, magnifique (repérée pour ma part dans le film, « la confusion des genres » ).
Malgré tout ce raffinement, je ne ressens par la puissance de Sophie K. Suis-je envahi par ces nouvelles technologies qui font perdre à la pièce la communication circulaire entre les personnages ?
Dates à venir:
Paris du 06/04/2006 au 27/05/2006
Théâtre national de la Colline