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« Obstrucsong » de Palle GranhØj : la « créativité attitude » !

Samedi 25 février 2006, 17h,  dernière journée des Hivernales. Après « l’Encontre » de Cré-Ange, me voilà salle Benoît XII pour cette œuvre Danoise. La salle est comble. Je n’ai aucune attente, comme plombé par le spectacle précédent ! Je lis « Libération » en attendant. Notre Ministre de la Culture y donne une interview. Etonnant de constater à quel point il  s’enferme dans ses certitudes avec si peu de créativité!

Le rideau se lève ; des lampes flexibles entourent un tapis de laine avec sept danseurs en ligne. Ils chantent doucement puis la clameur monte. J’ai l’impression immédiate de me retrouver dans l’univers d’une comédie musicale où l’on ne comprendrait ni la langue, ni l’histoire ! C’est une histoire d’hommes et de femmes, où chacun tente de trouver sa place, son alter ego. On chante beaucoup, parfois fort pour se faire entendre. On chante et on danse en même temps (quelle prouesse !) dans cet espace un peu réduit où tout est mis en lumière, car tout a de l’importance. « Obstrucsong » est un poème vivant où chaque spectateur peut se raconter son histoire, se voir sur scène. Le plus impressionnant, c’est la créativité qui se dégage de cette œuvre ! Chaque mouvement en rencontre un autre qui l’entrave ;  cette contrainte (d’où l’obstruction) devient une force créative pour les danseurs. Comment ne pas voir une métaphore de nos actes quotidiens guidés par nos schémas linéaires qui ne cessent de se confronter à la complexité de l’environnement?
Cette jeune troupe venue tout droit du Danemark invite avec douceur le public français des Hivernales à se dépasser, à créer dans la contrainte. A l’heure où certains voudraient renforcer la contrainte sans la créativité, « Obstrcsong » est un magnifique message d’ouverture dans ce monde globalisé.

Triomphe garantit. Chapeau !

Le bilan des"Hivernales d’Avignon 2006" par le Tadorne!

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L’encontre de Charles Cré-Ange, 17 ans, l’âge ingrat.

Cette pièce fut présentée en 1989 aux Hivernales ; 20 minutes d’applaudissements, dixit la bible. Avec une telle pression, public et artistes sont donc au rendez-vous !

Deux hommes sont sur scène dans un décor de cinéma. L’effet est joli. Pour le reste, même au premier degré, je n’arrive pas à rire de ces pitreries (empruntées à l’univers d’Arold Pinter, de Ionesco et de Charlie Chaplin) qui, 17 ans après, semblent avoir pris un sacré coup de vieux. Je ne suis pas sur qu’il soit pertinent de voir Charles Cré-Ange danser ; il ne porte manifestement plus son œuvre. La transmettre aurait été bien plus pertinent. Si bien que tout me semble lourd…même Miran Tomasion, l’acolyte de Cré-Ange, coincé dans son costume face au maître. Le scénario a-t-il ma vieillit ? Entre théâtre et danse, « L’encontre » se cherche (c’était peut-être à l’époque son ressort comique) mais 17 ans après, la question ne se pose plus de la même façon. Une partie du public rit (comme un rire mécanique,…étrange) mais les applaudissements du final  n’excèdent pas 3 minutes.
On ne vieillit pas tous ensemble..

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Julia Cima, avec « Visitations » : une transmission prometteuse.

A l’heure du thé aux Pénitents Blancs, « Visitations » est « un programme de solos qui pour la plupart ne m’appartiennent pas et que je m’approprie », dixit la danseuse, Julia Cima.
Dominique Bagouet, Isadora Duncan, Merce Cunningham, Vaslav Nijinski forment un beau programme. Mais voilà…je suis très mal installé. Je ne vois pas correctement le plateau et je suis fatigué.
Je sens qu’il se passe quelque chose mais je n’arrive plus à me tortiller pour observer cette jeune danseuse. A la fin du spectacle, « Le sacre du printemps » est beaucoup plus visible mais ma lourdeur semble se jouer sur la scène ! Julia Cima fait preuve sur ce morceau d’une certaine maladresse dans les gestes. Qu’importe après tout ! A la différence du « Ballet de Lorraine » qui avait empilé des extraits samedi dernier, Julia Cima relie tous ces chorégraphes dans une mise en scène qui donne à l’ensemble une cohérence. C’est une recherche sur l’histoire de la danse à l’image peut-être de sa propre généalogie.
Mais voilà, « Le Tadorne » n’est pas en forme. Comme à chaque festival, il y a toujours un spectacle qui ne soutient plus le rythme du festivalier. « Visitations » mérite un autre bloggeur. Transmettez…

A lire, les excellents articles de
Marie Glon sur Fluctuat.net et de
Muriel Steinmetz sur l’Humanité.fr

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Petra Hauerova prise au piège dans « Night Moth »


Après le burlesque « Mi Non Sabir », l’entracte de 15 minutes n’est pas suffisant pour se préparer à ce qui va suivre. On nous distribue parcimonieusement quelques boucles Quies pour nous protéger du bruit.

« Night Moth » débarque avec la jeune chorégraphe praguoise, Petra Hauerova. Me voilà transporté dans un environnement techno avec son lot de « patapoum » et de  faisceaux lumineux ! Mes tympans souffrent mais mon imagination est sollicitée ! Les jets de lumière dessinent une toile avec au cœur notre danseuse en araignée. C’est inventif, amusant…et très bruyant ! Elle tente bien de s’en défaire pour retrouver un environnement moins hostile; peine perdue.
Les effets spéciaux sont de toute beauté sur un corps de danseuse, réduite bien souvent à l’état de support. Tout cela m’évoque la toile Internet mais
à mesure que le spectacle se perd dans cette apocalypse, je n’arrive plus à soutenir le sens de cette proposition! La technique balaye tout sur son passage. Notre danseuse est un gadget électronique que confirme son salut final sous une faible lumière rouge, où le public, mi furieux, mi enthousiaste, a bien du mal à discerner.

Une nouvelle fois, la danse fait preuve d’ouverture, d’inventivité. Mais Petra Hauerova devra soutenir son propos pour donner à ce spectacle une dimension humaine. Après tout, la technologie doit composer avec le public. Laissons aux plateaux de télévision ses spectateurs automatisés.

A lire sur la danse en Europe: Les réseaux Européens de Danse au Festival de Marseille; une forme olympique?

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Le public des Hivernales se plie en quatre avec Karine Ponties !

Quelle agréable surprise cette soirée des Hivernales à la Salle Benoït XII, avec Karine Ponties, chorégraphe belge, pour « Mi non Sabir » !
Quatre danseurs tchèques sont sur scène : tous en petite tenue dont un avec une serviette autour de la taille. Devant nos yeux ébahis, ce quatuor va se livrer à un exercice burlesque, où près du sol et des corps, ils vont modeler leurs rapports humains.
Il faut les voir s'emboîter les uns dans les autres pour avoir le leadership, se montrer terriblement puérils lorsqu'ils veulent individuellement montrer leur talent, faire preuve de tendresse et de solidarité lorsqu'un des leurs flanche. Le public s'amuse ! Pour ma part, j'ai du mal à stopper mon fou ? rire quand l'un des danseurs se cache dans une boite : se moque-t-il  de la danse contemporaine (comment ne pas penser à Christian Rizzo) ?
Si Karine Ponties offre un regard amusé sur le collectif masculin, c'est toujours avec respect et tendresse. Bien sur, il n'y a rien de révolutionnaire dans le propos ; ce qui surprend, c'est le ton décalé, l'énergie de ce quatuor, les gestes chorégraphiques qui donnent aux corps des hommes une consistance si fragile?
Ce spectacle est le bienvenu : il donne au projet « Trans Danse Europe » une vivacité, loin des froides propositions vues jusque là (William Petit, Compagnie Nomadi). L'Europe, plus que jamais, a besoin de se rapprocher de nous. Que la danse puisse y participer montre à quel point cet art est toujours en résonance avec le contexte.

Comme dirait Hugues, mon acolyte de la soirée, la danse est ce qu'il y a de plus rock and roll aujourd'hui. Affirmatif !

A lire sur la danse en Europe:

1) Les réseaux Européens de Danse au Festival de Marseille; une forme olympique?

2) Le bilan des”Hivernales d’Avignon 2006″ par le Tadorne!

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La Compagnie de Susan Buirge illumine les Hivernales.

C’est une rencontre qui datera. J’ai découvert la danse en 1998 à l’occasion d’un spectacle d’Angelin Preljocaj. Depuis, les festivals ont modelés mon regard, mes attaches. Hier soir, au Théâtre d’Arles dans le cadre des « Hivernales », j’ai fais une magnifique rencontre : Susan Buirge, chorégraphe américaine, installée en France depuis 1970. C’est une danse minimaliste mais qui dégage une énergie étonnante, touchante, généreuse.

Le premier solo « En allant de l’ouest à l’est » par Nicole Piazzon déroute. Elle traverse horizontalement la scène. Elle avance pas à pas, déterminée. Ses mains dansent, son corps l’accompagne sans s’écarter d’une raie de lumière guidant son chemin. Il y a dans ces gestes une précision toute féminine et une force propre à ceux pour qui rien n’est tracé à l’avance. C’est une danse sur la vie. Merveilleux.

Le deuxième solo, « Danse Nord », par Taoufiq Izeddiou m’emporte. Accompagné par un gong, il danse tout autour de cette scène par des gestes d’une précision d’orfèvre. Ses bras dessinent le monde, son corps le transporte et sa danse est une ode à la générosité, au don de soi. Il faut le voir s’allonger à terre et se relever pour poursuivre sa route, m’emportant dans ce merveilleux voyage tant intérieur qu’extérieur. Bouleversant.

Le troisième solo, « La terrasse à l’ombre de la lune », par Young-ho Nam accompagnée au birbyne par Carol Robinson, est une danse entre lumière et obscurité, entre conscience et inconscience. Je me suis surpris à décrocher, à revenir, à me perdre, à retrouver le fil. C’est tout à la fois lent et rapide. Et toujours cette générosité qui provoque chez moi un enchantement, une force que la fatigue d’une journée de travail ne peut empêcher.
La salle s’allume ; le public applaudit chaleureusement. Au final, monte sur scène Susan Buirge, une dame d’un « certain âge », rayonnante, belle, à l’image de sa danse.
Je quitte Arles ému, déterminé, apaisé. Merci aux Hivernales de transmettre une telle énergie.

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Le groupe Nomadi aNEANTit.

C’est de nouveau l’heure du thé aux Théâtre des Hivernales en Avignon. J’ai rendez-vous avec le groupe Nomadi qui nous vient de Finlande. Trois courts spectacles nous sont proposés avec un entracte de 20 minutes (sic) entre chaque prestation. A ce rythme, le festivalier pourrait passer plus de temps à attendre qu’à se cultiver…

En entrée, « Flow » chorégraphié et dansé par Arja Raatikainen est une danse sur le néant. Il ne se passe rien tant c’est égocentrique et sans propos artistique. A mon humble avis, danser seul suppose d’être porté par un concept, une vision. Ici, rien. Le néant. Flux d’ennui finlandais garanti.

20 minutes d’attente. Il pleut dehors. C’est de l’acharnement. Entre temps, un malheureux éducateur doit rabattre ses intentions hautement culturelles sous la pression d’une bande d’ados qui lui demande de rentrer à la maison. « Mon cœur me perdra » sera sa dernière sentence lancée aux spectateurs plutôt amusés. Ah, l’ambiance des Hivernales!

En plat de résistance… « Deep » de et par Alpo Aaltokoski. La lecture de la bible donnée à l’entracte m’agace déjà. On peut y lire : « Deep…questionne également notre rapport au corps, à la chair et au vivant. Certes nous nous ressemblons tous, squelettes et matières organiques…nous sommes donc physiquement bien plus proches que nous voulons nous le rappeler ». Certes. Je me demande parfois jusqu’où vont certains chorégraphes pour se donner de la consistance…Alpo Aaltokoski danse donc avec …son squelette. Ce n’est pas très beau même si quelques mouvements gracieux étonnent parfois. Mais rapidement la nausée (au sens propre) me vient. J’ai eu à voir des formes squelettiques dans ma vie. Je ne pensais pas les revoir ce soir sous forme de « performance » (dixit toujours notre chère bible). Le final est ridicule quand arrive la vidéo. 5 minutes d’un montage sans sens (sinon pour nous montrer que les animaux ont un squelette comme l’homme!). Pendant la projection, le danseur est à terre. Atterrant.

On nous annonce 20 minutes d’entracte avant le troisième solo. Certains spectateurs en profitent pour fuir. Je ne me sens  pas très bien. Je décide de rentrer. Il pleut sur Avignon…Sous des trombes d’eau, je regagne Aix en Provence.

La Finlande est loin.

A lire sur la danse en Europe: Les réseaux Européens de Danse au Festival de Marseille; une forme olympique?

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« Sens 1 » de Pedro Pauwels s’attache.

« Les Hivernales » se poursuivent au Théâtre du Chien qui Fume en Avignon. « Sens 1 » de Pedro Pauwels nous est proposé  à l’heure du thé. Deux danseuses siamoises, attachées l’une à l’autre par le pied gauche, dansent sur un tapis composé de bulles en plastique. Chaque mouvement provoque donc un bruit sur fond musical…aéroportuaire. Voilà donc le concept.

Le spectacle commence par m’hypnotiser (la lumière est très faible) et les deux corps sont indescriptibles. Le lent mouvement des danseuses m’évoque rapidement une naissance, une chrysalide…Je sens mon corps s’alourdir brutalement et je commence à m’endormir…Puis, les deux femmes dansent à terre, toujours attachées…C’et parfois beau, quelquefois répétitif. Le spectacle se termine au bout de 30 minutes comme si le chorégraphe belge Pedro Pauwels avait épuisé le concept. Ce spectacle est une performance chorégraphique mais bloqué par son absence de sens (un comble vu le titre de la pièce !), de propos. Dommage…A l’heure du thé, le public est souvent prêt à être surpris.

Je me suis laissé aller jusqu’à la limite du sommeil. Le sens est-il  à chercher de ce côté-là ?

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La compagnie Mimulus embras(s)e Avignon !

Ce soir, c'est mon premier spectacle de tango. J'appréhende un peu cette danse (les clichés qu'elle véhicule sont assez loin de mes goûts culturels!). L'auditorium de Vaucluse est plein à craquer et le décor attire déjà l'attention des spectateurs: de vieux appareils (une télé noir et blanc, une tourne-disque), des planches de bois superposés qui font office de scène et un immense paravent aux motifs de vitraux d'église, métaphore d'un confessionnal ( ?). 6 danseurs, 5 musiciens et c'est parti pour 1 heure 15 de?bonheur !
Il faut les voir danser à deux, à trois, à 6 accompagnés par cette bande de musiciens qui n'hésite pas elle aussi à jouer les crooners. Le tango à l'heure du Brésil devient pièce de théâtre où les corps racontent des histoires d'amour au grand jour, d'autres plus cachées, parfois tendres, souvent violentes. La force de « Mimulus Companhia de Dança » est sa façon de nous parler par le tango, de nous permettre de s’identifier à travers leurs histoires d'amour, de ressentir avec eux cette danse incroyablement moderne; j’en frissonne! Puis le paravent se met à danser?Posé sur des roulettes, il sert à cacher comme un écran de cinéma où serait projeté en arrière fond ce que nous ne pouvoir voir sur scène?rendant la symétrie des deux couples parfaite. Ce paravent, métaphore d'un poids culturel, religieux, bouge et disparaît du décor pour laisser place à l'imagination, à l'émancipation des corps et donner au Tango sa légitime place parmi les arts de la danse.

« Mimulus Companhia », parce que sûrement brésilienne, a réussi ce merveilleux pari.

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« Eventail Onze » provoque une brise de mer hivernale.

Ce soir, nous sommes entre amis. Cela ce sent, se voit, s’entend. La salle Benoît XII d’Avignon est bondée pour assister à l’« Eventail Onze », une création de Wilfride Piollet, Jean Guizerix et Jean-Christophe Paré (les liens vous renvoient vers leur riche biographie !). Ce trio là, assisté de 8 autres danseurs, ont mis toute leur énergie, leur savoir – faire accumulé depuis des années, leur générosité pour donner au public des « Hivernales » un bout de leur histoire commune. Loin de la froideur du « Ballet de Lorraine », « Eventail Onze » est un hymne à la transmission !
Tout y passe : les chorégraphies fondatrices de Wilfride Piollet et de Jean Guizerix (beaux « Oiseaux tristes »), la rencontre avec Daniel Larrieu (hilarant, « Eléphant et les faons »), l’émouvant « Giselle échappée et autres variations » chorégraphiée par Andy de Groat, l’impressionnante Satchie Noro qui avec « Danse pour corde rouge » nous donne un magnifique aperçu de la danse verticale.
Et puis viennent trois moments de pure grâce :
– Jean Guizerix enseignant un extrait d’ »un jour ou deux » de Merce Cunningham à trois autres danseurs surpris de se retrouver dans cette posture en plein spectacle ( !)
– Le duo Piollet – Guizerix sur « Nouvelle Lune c’est-à-dire », chorégraphie d’Andy de Groat où comment ce couple dépassant la soixantaine nous offre un moment de leur intimité (non transmissible !). Bouleversant.
– Vint le final… "Fan Danse", chorégraphie d’Andy de Groat, avec toute la troupe où chacun tient un éventail. D’après Jean Guizerix, tous les stagiaires et les élèves ont du, à un moment donné ou un autre, danser ce morceau ! Effectivement, l’exercice est délicat tant il faut éviter les collusions, les mauvais gestes, le pas de trop. C’est un moment magique qui vous emporte au cœur de ce collectif heureux de vous y accueillir.

Les applaudissements seront nourris. Je dois bien vous faire une confidence : ce spectacle m’a fais du bien ! A l’heure d’une actualité nationale et mondiale déprimante, ce moment passé aux « Hivernales » réchauffe grâce à l’énergie communicative de ce groupe. Bien sûr, on pourrait regretter que la transmission soit quelque peu centrée autour du couple Piollet – Guizerix, qu’elle soit plus un enseignement qu’un processus complexe. Et encore que…Arriver lors d’une unique soirée, spécialement pour « Les hivernales » » à transmettre un tel bonheur, n’est pas le fruit du hasard.

C’est le fruit d’un collectif, d’un projet partagé. Merci.

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